BERNARD DUPONT

(photo Jean-Louis Tastet)

« Avoir une ambition juste et réaliste »

Au terme de 11 années passées au service du canton

d’Arzacq et du Département,

Bernard Dupont livre ses impressions sur son engagement,

sur l’évolution et l’avenir du territoire cantonal.

 Quelles ont été les grandes étapes

de votre parcours d’élu et

de votre carrière professionnelle ?

Très jeune, je me suis engagé dans le mouvement

de jeunesse catholique, la Jeunesse Rurale du Béarn.

Puis j’ai milité au Centre cantonal et départemental

des Jeunes agriculteurs.

En tant qu’éleveur, j’ai participé à l’organisation

des producteurs porcins et à la création

de l’Inter-profession Aquitaine avec l’installation à Arzacq,

des outils et équipements expérimentaux.

Dans les années 90, j’ai participé à la création

de la Mission locale du Nord-Est,

dont je suis resté président pendant neuf ans.

Maire de Malaussanne depuis 1989,

j’ai été élu président de la Communauté de communes

du canton d’Arzacq en 1997.

Jean Casseignau ayant décidé de ne pas

se représenter en 2004, il m’a demandé,

avec la majorité des maires du canton

d’être candidat à la fonction de conseiller général.

J’ai été élu au premier tour, avec 59% des voix.

Réélu en 2011, avec Nicole Darracq,

en rassemblant 63% des voix, au premier tour.

 Au sein de l’assemblée départementale,

comment vous situez-vous ?

J’appartiens au groupe Forces 64

qui comprend 15 conseillers généraux

(un tiers UDI, un tiers Modem et un tiers non-inscrit).

Plus précisément,

j’ai de la sympathie pour les courants de pensés

et les valeurs véhiculées par la Démocratie Chrétienne

et le Gaullisme social, en raison de leur volontarisme

politique et leur humanisme réformiste.

Je me sens aussi profondément Européen.

 Quelles sont les réalisations de votre mandat

dont vous êtes le plus fier ?

Sans faire de distinction,

je me suis investi dans l’économique et dans le social,

deux secteurs indissociables pour avancer.

Je me suis évertué à conjuguer et additionner

les compétences des uns et des autres,

dans un climat apaisé.

Ma grande satisfaction est que le taux de chômage,

dans le canton d’Arzacq,

se situe à moins de 7%, malgré la crise.

Ensuite, nous sommes bien équipés pour l’accueil

de la petite enfance et les personnes âgées

(nous aurons bientôt 150 lits médicalisés sur quatre sites).

Enfin, nous avons une belle structure

de formation et de logements d’accueil pour les jeunes

et un dispositif d’accompagnement scolaire très performant.

Depuis 2010, le Conseil général a engagé

des travaux de rénovation au château de Morlanne.

Ce qui va « booster » le tourisme et permettre

une diffusion culturelle sur l’ensemble du nouveau canton

et je l’espère, bien au-delà.

J'ai été agréablement surpris et fier de constater,

voilà quelques semaines,

que le Conseil Régional avait classé l

e Canton d'Arzacq comme l'un des plus performants

d'Aquitaine en matière d'emploi,

de croissance démographique, de formation et de revenu.

 Quelle est votre motivation pour cette élection ?

Je pressens qu’avec Fabienne Costedoat-Diu

et nos suppléants, Carole Bessard et Hervé Lafitte,

nous pouvons réaliser quelque chose de bien et d’original.

Je me donnerai avec toute mon énergie,

pour ce nouveau mandat.

Un Canton doit être un espace de proximité

et de solidarité où les élus sont et restent proches des gens.

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